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Bourgogne : à la découverte de Beaune et de ses Hospices

27 novembre 2017

Notre weekend en Bourgogne se poursuit …C’est après une matinée passée entre caves et vignobles et une délicieuse pôchouse, que nous sommes partis à la découverte de la ville de Beaune et de ses Hospices. 

Une étape incontournable sur la route des grands crus pour découvrir un véritable trésor du patrimoine bourguignon ! Autant dire, que nous n’avons pas regretté ce stop et cette pause « histoire » dans notre périple oenotouristique. 

 

Beaune pendant les Trois Glorieuses

 

Tout d’abord, si vous voulez visiter tranquillement Beaune, mieux vaut ne pas choisir le weekend de la vente des vins des Hospices (le 3e weekend de novembre) car la ville est alors pleine à craquer. Mais en réalité, ça a aussi son charme. Stands, animations, dégustations, il y a une sacrée ambiance ! 

 

Une ville pleine de cachet

 

Dans les ruelles du centre, quasiment entièrement piétonnisées pendant le weekend de la vente aux enchères, de vieilles pierres, de jolies façades, des tourelles … L’architecture est superbe et magnifiée par le jeu d’ombres et de lumières d’une fin d’automne. 

 

 

Il y a même des petites librairies … Vraiment tout pour me plaire, je vous dis !

 

 

L’incroyable Hôtel Dieu …

 

 

Lorsque l’on parle de la « visite des Hospices de Beaune » c’est en fait la visite du musée de l’Hôtel Dieu que l’on évoque. C’est un passage absolument obligé ! Et c’est tant mieux …

Fondés en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, et son épouse Guigone de Salins, les Hospices de Beaune ont accueilli les malades du Moyen-âge au milieu des années 70. 

« Le 1er janvier 1452, l’hôpital accueille son premier patient. Dès lors et jusqu’au XXe siècle, les sœurs des Hospices de Beaune prendront soin de nombreux malades dans plusieurs grandes salles. L’Hôtel-Dieu a rapidement acquis une grande renommée auprès des pauvres, mais aussi auprès des nobles et des bourgeois. A travers leurs dons, ceux-ci ont permis d’agrandir et d’embellir l’hôpital par la création de nouvelles salles et l’apport d’œuvres d’art. Ainsi l’Hôtel-Dieu est-il devenu un véritable « Palais pour les Pôvres ». Ses fonctions médicales ont été transférées en 1971 dans un hôpital moderne, à l’exception d’une maison de retraite ».

 

Pour un peu plus de 7 euros, vous en prenez plein les yeux et les oreilles. La visite avec audio-guide (plusieurs langues sont disponibles) est très complète et vraiment bien faite. Ceux qui le souhaitent peuvent écouter des approfondissements et chacun avance à son rythme. Et puis, le lieu lui-même est spectaculaire. Bien plus qu’aucune photo ne pourra l’illustrer … C’est beau, bien préservé et intéressant. En résumé, foncez !

 

 

 

Ça ne vous rappelle pas carrément cette scène mythique de la Grande Vadrouille ?

 

Cette salle a accueilli des malades jusque dans les années 70.

La « pharmacie »

Dans le fond, on devine la statue de Nicolas Rolin

 

En conclusion : nous avons adoré Beaune. Nous vous conseillons de vous balader dans le centre ville et de visiter l’Hôtel Dieu. Prenez le temps car la visite vaut la peine d’être suivie avec attention. 

Et pour la suite de nos aventures en Bourgogne à l’occasion des Trois Glorieuses, c’est ici ! 

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