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Avalanche Hotel de Niko Tackian : polar dans montagnes suisses

21 janvier 2022

Ma chronique du polar de Niko Tackian Avalanche Hotel sera courte car cette lecture s’est malheureusement soldée par une  petite déception. Dommage car la promesse était belle. Focus sur ce qui n’a pas fonctionné pour moi.

 

Pourquoi ce livre ?

 

J’ai choisi ce livre pour partir en vacances. Je voulais absolument un polar pour me vider la tête, sans pression. Bref, il me fallait une lecture plaisir. Aimant coordonner le lieu où je me trouve et ce que je lis, j’ai cherché un polar dont l’action se déroulait à la montagne et c’est ainsi que je suis arrivée à Avalanche Hotel. Par hasard donc.

 

Ça raconte quoi ?

 

La promesse était belle : un vieux palace au milieu des Alpes suisses, un flic amnésique, un cold case, une inconnue retrouvée en hypothermie avancée. Tout y était en principe …

 

La quatrième de couverture 

 

« Janvier 1980. Joshua Auberson est agent de sécurité à  l’Avalanche Hôtel, sublime palace des Alpes suisses. Il  enquête sur la disparition d’une jeune cliente avec un  sentiment d’étrangeté. Quelque chose cloche autour de lui, il en est sûr. Le barman, un géant taciturne, lui demande de le  suivre dans la montagne, en pleine tempête de neige. Joshua  a si froid qu’il perd connaissance…
… et revient à lui dans une chambre d’hôpital. Il a été pris dans une avalanche, il est resté deux jours dans le coma. Nous ne sommes pas en 1980 mais en 2018. Joshua n’est pas agent de sécurité, il est flic, et l’Avalanche Hôtel n’est plus qu’une carcasse vide depuis bien longtemps. Tout cela n’était qu’un rêve dû au coma ».

 

Verdict

 

« Un thriller hypnotique entre Shining et Jason Bourne », disaient-ils … Autant le dire franchement, pour moi on est loin du compte.

Oui, les ingrédients étaient là et le livre n’est pas du tout mal écrit. Il se lit bien et à bon rythme. Par ailleurs on sent que l’auteur a beaucoup creusé le sujet des ressorts incroyables de la mémoire. Une crédibilité à mettre à son crédit. Les explications introduites à ce sujet dans le corps du roman sont convaincantes et accessibles.

Alors, qu’est ce qui n’a pas fonctionné ?

J’ai passé toute la première partie à me dire que je n’étais pas emballée. La seconde partie est meilleure mais le ressenti global est plus que mitigé. J’aurais même été jusqu’à parler de franche déception si le dénouement ne rattrapait pas un peu les choses in extremis. Heureusement !

Qu’est-ce qui n’a pas trop fonctionné ? Tout d’abord, la personnalité du personnage principal m’a semblé bien insipide. Seule son binôme féminin, caricaturale mais au moins sympathique, m’a à peu près intéressée. Ensuite, pourquoi une telle précipitation dans la narration ? Autant certains auteurs pêchent par excès en produisant des romans trop longs, autant celui-ci aurait gagné à être plus étoffé. J’ai en effet regretté une progression trop rapide, assez linéaire, sans fausses pistes ni vrais rebondissements.

 

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Lu à Oulx en décembre 2021

 

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