Lectures | New York

J’ai (enfin) lu … la disparition de Stéphanie Mailer de Joël Dicker

13 juillet 2018

J’arrive un peu après la bataille pour vous parler du dernier Joël Dicker, La disparition de Stéphanie Mailer, publié aux Éditions de Fallois. Des échos que j’en ai eu, il n’a pas forcément emballé les foules. Je comprends un peu ces critiques mais ne suis pas aussi sévère que certains. En effet, même si ce livre ne m’a pas transportée d’enthousiasme, j’ai in fine passé un moment. Ma réaction est donc mitigée, mais penche vers le positif, et je vous explique pourquoi …

 

Pourquoi ce livre ?

 

Tout d’abord, La vérité sur l’affaire Harry Québert m’avait vraiment plu. Je l’avais dévoré en quelques jours et avais eu du mal à le lâcher. Le livre des Baltimore, a contrario, m’avait franchement ennuyée.

J’ai donc souhaité lire La disparition de Stéphanie Mailer comme un livre arbitre, en espérant qu’il reprenne ce que j’avais aimé chez Joël Dicker.

Ensuite, parce que ce genre de livre fait du bien de temps en temps, pour se détendre. Facile à lire, un peu de suspense, un bon gros livre de plage.

Enfin, parce que j’ai passé plusieurs étés dans les Hamptons et que j’ai eu plaisir à me replonger dans cette atmosphère, laquelle est vraiment bien retranscrite par l’auteur.

 

Ça raconte quoi ?

 

Une histoire de meurtres et de disparition sur fond de petite ville tranquille …

  

Quatrième de couverture

 

« 30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres. L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque. Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses. Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer ? Qu’a-t-elle découvert ?Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ? »

 

Et le style ?

 

Le style Dicker est toujours agréable. De bonnes longueurs de chapitres et un style fluide rendent la lecture de ce livre plaisante.

Côté narration, un multitude d’histoires s’entremêlent et le lecteur est promené à travers les époques, jusqu’à parfois donner le tournis. L’intrigue est abordée à travers le regard des différents protagonistes, ce qui donne du relief mais peut aussi surprendre.

J’ai également déploré quelques longueurs. Et, a contrario, que certains passages soient expédiés un peu rapidement.

 

Verdict

 

Alors, disons-le, j’ai passé un bon moment en compagnie des personnages de Joël Dicker. J’ai de loin préféré La disparition de Stéphanie Mailer au Livre des Baltimore.

En outre, l’intrigue est bien menée et le dénouement quasiment impossible à deviner.

Bref, le ressenti global est positif mais j’ai pu assez facilement me détacher de cette lecture alors que j’avais été happée par La vérité sur l’affaire Harry Québert. 

   

Pour qui ?

 

Tout public.

 

Que lire de cet auteur ?

 

  • La vérité sur l’affaire Harry Québert

 

* * * * *

Lu en juin/juillet 2018 – Paris 

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